- myrméco-
-
⇒MYRMÉCO-, élém. formantÉlém. tiré du gr.
- de
,
«fourmi», entrant dans la constr. de quelques termes appartenant au vocab. des sc. nat.:
myrmécobie (-bie, du gr.«vie»), subst. masc. Mammifère marsupial d'Australie, qui se nourrit presque e.clusivement de fourmis, qu'il capture avec sa longue langue visqueuse. (Dict. XIXe et XXe s.).
myrmécologie, subst. fém. Partie de l'entomologie qui traite des fourmis. Arrêtons-nous un instant devant celui qui est le véritable père de la myrmécologie: René-Antoine Ferchault de Réaumur (MAETERL., Vie fourmis, 1930, p.11).myrmécophage, adj. Qui se nourrit de fourmis. Animal myrmécophage. Emploi subst. masc. Synon. de fourmilier. (Dict. XIXe et XXe s.).myrmécophile, adj. Qui vit avec les fourmis. Végétaux, pucerons myrmécophiles. Des exemples variés de commensalisme, aujourd'hui classiques, ont été observés et décrits, c'est ainsi que les espèces myrmécophiles ont été étudiées par Huber (1810), Wasmann (1895) (Hist. gén. sc., t.3, vol.1, 1961, p.417). Les espèces myrmécophiles vivent en commensales, en hôtes recherchés, en parasites, ou enfin en ennemis (PIÉRON 1973). Emploi subst. masc. ,,Animal commensal ou parasite des fourmis, vivant dans leur nid, pouvant être soigné par elles, ou susceptible de les dévorer ou de manger leurs provisions`` (SÉGUY 1967). De même, les formes des mimétismes passif et actif qu'on rencontre dans les Myrmécophiles et les Termitophiles sont en apparence très avantageuses pour la théorie de la sélection (A. MENEGAUX, 1897 ds QUEM. DDL t.10).myrmécophilie, subst. fém. Relation à caractère symbiotique entre les fourmis et certaines espèces végétales (d'apr. GATIN 1924).Prononc.:[], en syll. inaccentuée [-
-]. Mots constr. soudés.
myrméco-❖♦ Élément de mots savants (myrmécologie, myrmécologue, myrmécophage, myrmécophile…), tiré du grec murmêx « fourmi ».
Encyclopédie Universelle. 2012.